SARA STEVAN
Analyste Philosophe ABOF et thérapeute
Je m'appelle Sara Stevan, je suis Analyste philosophe et thérapeute, fondatrice du cabinet Nutriam à Fribourg, spécialisé dans la thérapie des troubles du comportement alimentaire. Je suis convaincue que guérir d'un trouble alimentaire sur le long terme est possible.
Je me suis inspirée de mon parcours de guérison pour développer une méthode thérapeutique spécifique d'orientation psychanalytique pour le traitement des troubles hyperphagiques (boulimie nerveuse, binge-eating (hyperphagie boulimique) et l'accompagnement des personnes anorexiques quand elles ont surpassé le déni de leur symptômes. Ma démarche n’est pas en opposition à une démarche psychiatrique, psychopathologique ou médicale, mais un pas de côté et complémentaire. Je bénéficie régulièrement de séances de supervision.
Ma formation universitaire est philosophique, puis elle a été enrichie:
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d’un long parcours psychanalytique personnel,
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d'une formation postgrade quadriennale à l'école PHILO (Milan) avec 800h de formation ABOF (Analyse Biographique d'Orientation Philosophique), où Romano Madera, psychanalyste et philosophe a été mon tuteur,
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d'un travail final sur la thérapie de la boulimie, texte qui sera bientôt publié.
Notre rapport à la nourriture est le reflet de notre vécu psychique et exprime notre état intérieur, notre des-équilibre émotionnel et nos conflits affectifs. Soigner son rapport à la nourriture signifie prendre soin de la souffrance sous-jacente. Le problème n'est pas le comportement alimentaire mais les aspects non métabolisés de sa propre vie qui en sont à l'origine.
Avec chaque personne, je cherche son propre potentiel thérapeutique indépendamment de la liste des symptômes qu'elle présente.
Dans ce sens, je m'adresse aux parties réceptives et fonctionnelles de la personne (d’autres diront « les parties saines »), je l'accompagne dans un un travail d’introspection grâce aux instruments psychanalytiques, ce que j’appelle un travail philosophique car basée sur le dialogue et la relation thérapeutique, les seuls pouvant véritablement soigner.
Ces personnes courageuses que je côtoie souffrant d’un trouble alimentaire qui suivent régulièrement leur thérapie voient leurs symptômes s’estomper à travers le temps. Ces mêmes personnes ne sont pas différentes de vous et de moi : elles ont une vie « normale », elles ont une activité professionnelle, elles voyagent, elles ont des relations amoureuses, elles ont parfois une famille, parfois des enfants, un copain ou une copine ...
MA PRATIQUE
Contrairement à l’approche de ces troubles par les psychothérapies traditionnelles, mon approche conjugue un travail en profondeur (analytique) avec des outils plus pragmatiques, orientés sur le corps et le quotidien, proposant des instruments sur mesure comme par exemple:
l’analyse biographique, l'écriture autobiographique, l’analyse des rêves, le jeu du sable (sand therapy), le dessin et la peinture, des pratiques philosophiques et méditatives, des exercices psycho-corporels et des méditations personnalisées à partir du besoin de la personne et en fonction de l'avancement de sa thérapie.
SAVEZ-VOUS QUE...
Le 80% des personnes qui prennent contact pour un premier rendez-vous disent être passées par des thérapies brèves (ou cognitives-comportementales TCC) qui n’ont servi à rien, sinon à "endormir" momentanément leurs symptômes, en faisant l'économie d'un travail en profondeur, en laissant ces personnes frustrées et encore plus impuissantes ?
Les résultats de la thérapie analytique et biographique sont probants, concrets et durables car ils s’appuient sur un travail en profondeur qui accompagne aussi la personne vers son individuation. En moyenne, après une thérapie de deux ans à un rythme d’une séance hebdomadaire, l’emprise des symptômes a fortement diminué ou disparu, la personne reconnait de manière plus consciente son fonctionnement émotionnel et intègre de manière plus adéquate les différents aspects de la réalité et des relations interpersonnelles.
Ma pratique n'est pas chapeautée par la médecine ni par la psychiatrie, et non partisane.
Une collaboration avec le médecin de famille est recommandée et dans tous les cas discutée avec le patient lors d'un entretien préliminaire.
